Taille de haie et lisière forestière
Friche & Brousse est à votre disposition pour rabattre, émonder ou recéper les haies et les lisières de forêts qui envahissent votre jardin ou débordent chez votre voisin.
Coupes
Taille
Rabattage
Recépage au collet
Emondage latéral
Techniques
Coupes progressives
Coupe en biais
Gestion des déchets verts
Evacuation des rémanents
Broyage des rémanents (BRF)
Mise en andain
Les haies : des clôtures séculaires à entretenir
Les haies sont des associations d’arbres ou arbustes qui permettent de cloisonner des espaces en créant une barrière végétale entre deux zones. De par leur charme intemporel et leur fonctionnalité, elles sont irremplaçables et sont ancrées dans notre terroir.
En règle générale, un jardinier réalise une à deux tailles par an pour préserver leur forme et leur densité. Les essences les plus utilisées dans nos régions sont l’aubépine, le hêtre, le troène et le charme pour les espèces indigènes, ainsi que le laurier-cerise, les thuyas, l’if commun et le cyprès de Leyland pour les espèces exotiques.
Au-delà de leur fonction de clôture vivante, les haies apportent de nombreux bénéfices aux auxiliaires : elles protègent du vent et des regards indiscrets, elles servent de refuge à la biodiversité (oiseaux, insectes, etc.), et elles limitent l’érosion et participent à l’équilibre écologique.
Sans entretien régulier, ces haies deviennent envahissantes et peuvent rapidement manquer d’harmonie. On distingue alors deux types d’entretien dans le langage courant. La taille consiste à couper la croissance annuelle pour maintenir une forme compacte. Le rabattage (taille sévère) implique de sectionner des branches matures pour régénérer la haie.
Nos solutions de coupes adaptées
En tant qu’entrepreneur en parcs et jardins, Friche et Brousse vous propose ses services pour rabattre, émonder ou recéper les haies et les lisières de forêts. Voici nos différentes interventions possibles :
Le "brout" est l'accroissement des feuilles et des rameaux d'un arbre donné durant une année.
La taille du brout consiste à couper les rameaux herbacés ou aoûtés (ligneux) de végétaux afin de conduire leur étendue, de restaurer leur apparence ou de stimuler leur floraison.
Selon les essences et l’emplacement, la taille aura lieu environ 2 fois par an, de préférence la première en été, la seconde en hiver.
Le rabattage consiste à sectionner les branches ligneuses d’un végétal afin de favoriser l’apparition de rameaux (suppléants) plus vigoureux.
Le rabattage sera réalisé une fois tous les deux à cinq ans, et, de préférence, avant que le diamètre des branches ne dépassent les 5 cm, voire 10 cm pour les essences à bonne compartimentation ; not. l'aubépine, le charme, le hêtre et le robinier (« La taille des arbres d’ornements », C. Drénou, 2021).
L’opération de rabattage aura lieu de préférence en hiver ou, subsidiairement, en été (pour les rabattages légers).
Le rabattage ne peut être réalisé que sur les essences qui ont la capacité de se ramifier à partir du bois rabattu (principalement les feuillus). Rabattre un résineux n’entraîne pas de renouvellement de ramification et à terme, causera sa déperdition.
Un rabattage peut être réalisé sur les seules branches latérales, à l’exclusion du houppier supérieur de la haie ou de la lisière, on parlera alors d’émondage.
L'émondage sera réalisé une fois tous les deux à cinq ans, et, de préférence, avant que le diamètre des branches ne dépasse les 5 cm, voire 10 cm pour les essences à bonne compartimentation.
Cette coupe est souvent privilégiée en milieu rural du fait qu’elle permette le passage de véhicules, tout en préservant l’effet coupe-vent de la lisière ou de la haie.
L'émondage ne peut être réalisé que sur les essences qui ont la capacité de se ramifier à partir du bois coupé (principalement les feuillus). Émonder un résineux n’entraîne pas de renouvellement de ramification et à terme, causera sa déperdition.
Un rabattage peut être réalisé au ras du sol, on parlera alors de recépage.
Le recépage consiste à couper un ligneux à la base de la souche (au-dessus du collet) afin de favoriser l’apparition de rejets (suppléants) plus vigoureux.
Une telle coupe aura lieu tous les 10 à 25 ans et seulement lorsque les plants sont de bonne vigueur.
Un recépage peut également être réalisé sur une jeune haie bien installée, afin de lui assurer une ramification dense au collet.
Il est fortement préférable de recéper en période de repos végétatif. Par ailleurs, notez que certains végétaux n’ont pas la capacité de recéper. Il s’agit principalement des résineux, du chêne, du pommier, du poirier et du prunier.

"Aimez votre voisin, mais n'abattez point la haie"
1640, Georges Herbert
Tout savoir sur la taille de haie
Le propriétaire appréciera l’opportunité de la période de l’année à laquelle il réalise ces opérations compte tenu des considérations suivantes :
Quant à la flore
Il est préférable de tailler en période de repos végétatif lorsque l’opération de coupe est forte (recépage), tandis qu'il est appréciable de tailler en été lorsque l’opération de coupe est légère (taille du brout).
Le respect de ce calendrier a pour externalité positive l'évitement de la période de nidification qui s’étend du 1er mars au 15 août.
Par ailleurs, lorsque la haie ou la lisière jouxte un champ, il convient de tailler lors de l’interculture afin d’éviter la détérioration de la récolte.
Considérations légales
Contrairement à la Région Bruxelloise ou à la Région Flamande, la Région Wallonne n’a pas légiféré sur la question.
Certaines communes ont édicté leur propre règlement en énonçant des conditions temporelles, des conditions spatiales, des conditions de moyens, des définitions particulières, des exceptions, des dérogations, et des procédures d’autorisation.
À cela s'ajoute certaines réglementations fédérales. Par exemple, lorsque la haie ou la lisière jouxte une route, le propriétaire doit immédiatement assurer l’accès au trottoir et la lisibilité des panneaux de circulation.
À notre avis, cette profusion administrative place le propriétaire et l’entrepreneur dans un flou juridique.
En théorie
Dans l’idéal, la taille d’un végétal doit être réalisée par une coupe des jeunes rameaux à 45° suivant un bourgeon, afin de favoriser une bonne cicatrisation.
Plus le diamètre de la branche est élevé, plus la cicatrisation sera difficile voire impossible, auquel cas, la branche entière dépérira. Il est recommandé ne pas excéder, selon les essences et périodes de l'année, un diamètre de 5 à 10 cm.
« La taille idéale, c’est celle que réalise la vache à l’aplomb de la clôture : douce et régulière »
(Haies champêtres et arbres de plein champ : une opportunité pour la production de bois raméal fragmenté » A. Canet et F. Liagre, in Les rémanents en foresterie et agriculture, Lavoisier, 2007)
En pratique
Il est rarement envisageable d’appliquer un processus idéal de coupe. Les coupes fortes seront bien souvent inévitables notamment pour les raisons suivantes :
- Impératif spatial : Assurer l’accès à un passage de véhicules ou piétons, réduire fortement la superficie d’un végétal surdimensionné dans un petit jardin, jardin abandonnés de longues années, ect ;
- Impératif économique : Un taille idéale, régulière et chronophage, serait hors de prix compte tenu de la longueur de la haie ou de la lisière ;
- Impératif esthétique : Le souhait du propriétaire d’avoir une coupe linéaire, peu importe le développement naturel du végétal.
Pour favoriser une bonne cicatrisation, il conviendra de réaliser des coupes progressives. L'exécution de coupes de plus en plus larges améliore également la floraison et la fructification des plants. Tous les 3 à 5 ans, il conviendra de réaliser une opération de rabattage.
Selon les cas, il sera préférable de sectionner les branches d’un diamètre supérieur à 10 cm au niveau du collet. Les suppléants combleront l’espace libéré par cette branche.
Enfin, les coupes sont également réalisées légèrement en biais. En effet, afin d’assurer un bon accès à la lumière des branches basses, il faut veiller à « couper en biais » de sorte que la base de la haie ou de la lisière soit légèrement plus large que le sommet.
- Broyage avec ou sans évacuation ou étalement du broyât ;
- Broyage au sol par gyrobroyage ;
- Dispersion des rémanents (idéal pour sol forestier) ;
- Mise en andain ;
- Réalisation de bois raméal fragmenté ;
- Évacuation au Recyparc.
Suivez ce lien pour obtenir davantage d'informations quant à l'utilité des rémanents ou aux valorisations envisageables du broyât de végétaux.