Abattage
Besoin d’abattre un arbre en toute sécurité ? Friche & Brousse intervient pour abattre, élaguer ou dessoucher les arbres menaçants, malades ou encombrants.
Nous garantissons un travail soigné et un espace propre après intervention.
Principal
Abattage directionnel
Démontage d'arbre
Elagage et étêtage du houppier
Accessoires
Transformation en bûches
Débardage au treuil
Rognage / arrachage de souches
Evacuation des rémanents
Broyage des rémanents (BRF)
Mise en andain
Faire appel à un professionnel pour abattre un arbre
Les opérations d’abattage permettent de mettre au sol les arbres gênants ou présentant un risque pour la sécurité. Ces travaux peuvent rapidement redonner vie à un espace vert. Par exemple, un arbre trop développé peut bloquer la lumière et nuire à l’équilibre de votre jardin.
En fonction de la situation, un élagage raisonné peut être une alternative à l’abattage. L’élagage consiste à couper des branches dans le but de renforcer la santé de l’arbre, d’harmoniser sa silhouette ou de limiter son expansion. Cette intervention permet de profiter de sa présence tout en maîtrisant son développement. Il est essentiel de préserver la structure (port) naturelle de l’arbre lors de cette opération.
Il est conseillé de faire appel à un professionnel expérimenté pour ces travaux forestiers afin de garantir la sécurité des interventions et de choisir la meilleure option entre un abattage et un élagage.
Notre prestation en détail
Friche & Brousse est à votre disposition pour abattre un arbre ou déboiser une parcelle notamment en vue de ;
Planter de nouvelles essences,
Mettre en lumière des baliveaux prometteurs,
Créer des layons forestiers (chemins) ou des zones de gagnages,
Supprimer les espèces envahissantes adventices.
Nous réalisons l’ensemble des travaux forestiers et sylvicoles, incluant : abattage, broyage du houppier, évacuation des rémanents (bois de faible diamètre non valorisé après une coupe) et rognage de souche.
Nous proposons également le tronçonnage et le fendage du bois, idéal pour le chauffage ou pour votre barbecue.

Friche & Brousse intervient aussi en urgence pour tronçonner et dégager un arbre tombé au sol. Que ce soit pour déraciner une haie, abattre un arbre ou dessoucher une souche, nous laissons toujours un espace propre et prêt pour vos futurs projets.

Nos astuces et questions fréquentes sur les travaux forestiers
La problématique
À l’issue d’une opération de débroussaillage, de coupe de haie ou de lisière forestière ou encore d’abattage, de nombreux branchages, troncs ou souches joncheront le sol, bien souvent parce qu’ils sont difficilement valorisables. Ce sont de véritables "encombrants verts".
Le principe
L’accumulation de telles matières ligneuses au sol est un phénomène naturel ; il est souhaitable de laisser les rémanents sur le sol pour favoriser la formation d’une litière forestière riche. L’arbre puise des éléments nutritifs dans le sol qu’il remettra au sol une fois mort.
Quelques externalités positives liées à la présence de rémanents sur le sol :
- Apport de matière organique au sol : La décomposition des rémanents en humus fertilise le sol, d’autant plus que les deux tiers des nutriments et micro-nutriments qu’un arbre a puisés dans le sol sont contenus dans les branchage et les feuilles, spécialement les jeunes rameaux, qui ont besoin d’un maximum de nutriments pour croître ;
- Favorable au développement d’une certaine flore (notamment champignons saproxylique, ect) ;
- Limite l’érosion et le dessèchement du sol ;
- Protège les jeunes pousses de l’abroutissement par le gibier ;
- Refuge et alimentation pour la faune (notamment insectes xylophages et saproxyliques), la flore et la fonge ;
"Les organismes saproxylique représentent 1/4 à 1/3 de la biodiversité forestière qui vivent principalement dans les troncs morts, le bois pourri et entre le bois et l’écorce" Les rémanents en foresterie et agriculture: Les branches, matériau d'avenir, B. Dodelin, R. Eynard-Machet, P. Athanaze, J. André, 2007, Lavoisier, p.103.
Quelques inconvénients liés à la présence de rémanents sur le sol :
- Aspect esthétique : les rémanents sont souvent jugés comme détériorant visuellement un espace vert ;
- Passage et espace de plaisance extérieur : la présence de rémanents au sol rend complexe voire dangereux le passage de piétons ou véhicules ;
- Entretien ultérieur complexifié : les rémanents complexifient voire empêchent les entretiens ultérieurs de la parcelle.
Évacuation systématique et appauvrissement du sol
Il n’est pas souhaitable d’évacuer systématiquement les rémanents ou leur broyât hors du lieu de coupe en raison d’un risque d’appauvrissement minéral du sol. Une évacuation systématique des rémanents (spécialement feuilles et jeunes rameaux) ou de leur broyât entrainera une carence en minéraux et une perte de fertilité (ralentissement de la croissance), d’autant plus dans les sols acides (sableux ou limoneux, Nord du sillon Sambre et Meuse), pauvres en éléments minéraux et humus et sensibles à l'érosion, où l'évacuation systématique des rémanents doit s'accompagner d'une fertilisation compensatoire. À l’inverse, les sols calcaires voire argileux, plus riches, seront moins impactés par l'évacuation des rémanents du lieu de coupe sur le long terme. (Les rémanents en foresterie et agriculture: Les branches, matériau d'avenir, B. Dodelin, R. Eynard-Machet, P. Athanaze, J. André, 2007, Lavoisier, p.194 et p.204.)
Le gros bois "mort"
A contrario, le gros bois est valorisé sur le marché et dès lors, nécessairement retiré. Bien souvent, même les arbres morts furent longtemps évacués sous prétexte qu’ils contamineraient les arbres sains. La densité de gros bois mort reste faible en Wallonie (Inventaire forestier Wallon, Résultat 1994-2012. SPW, DNF, Direction des Ressources Forestières, Jambes, 2015, M. Alderweireld, F. Burnay, M. Pitchugin, H. Lecomte, pp. 185 et 186). Ce gros bois mort abrite une faune et une flore différentes que celles colonisant les rémanents. La Région Wallonne sensibilise régulièrement le secteur agricole (50% du territoire Wallon) et sylvicole (30% du territoire Wallon).
Toutefois, ce sont dans les surfaces artificialisées (y compris jardin résidentiel et espace vert urbain), qui s'étendent au dépit des surfaces agricoles et forestières, où l'évacuation des vilains rémanents et des grossiers bois morts est quasiment systématique, et concomitamment, où l'on y place .. de beaux hôtels (vides) à insectes (L'hôtel à insectes, une fausse bonne idée ? Voyez note. https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2023-09-18/les-hotels-a-insectes-sont-ils-vraiment-efficaces-pour-ameliorer-la-biodiversite-de-son-jardin-8b5620ca-89ea-49f9-b1ec-9ea4d28d2bd0).
Un compromis
Considérant supra, là où la présence de rémanents jonchant le sol présente des inconvénients, F&B encourage les propriétaires à les broyer et à disperser le broyât sur le lieu de coupe. Seules les souches "encombrantes" devraient être rognées. Enfin, à l'occasion de coupes, il serait bon d'abandonner quelques chandelles (tige sèche sur pied = arbre mort enraciné) ou grume d'au moins 50 cm de diamètre.
Quid de l'entassement des rémanents ?
Les rémanents sont parfois rassemblés en andain (entassement en rangées). Les branchages ainsi entassés constituent des zones propices à la biodiversité.
Toutefois, Friche et Brousse émets quelques réserves pour les raisons suivantes :
- L’enrichissement organique du sol est concentré et limité à l’andain ;
- Les branchages hors sol entameront très lentement leur processus de décomposition ;
- L’andain empêche le passage de véhicules et de piétons ;
- L’andain va attirer une végétation (spécialement orties et ronces gourmandes en azote), qui, si indésirable, sera difficile à supprimer par des méthodes de débroussaillement léger (débroussailleuse) et nécessiteront des méthodes lourdes de débroussaillement (gyrobroyage sur tracteur) dû à la présence de végétaux ligneux de diamètre imposant ;
- L’andain constitue également un site privilégié pour certains animaux nuisibles à vos cultures fruitières ou à votre poulailler (belette, fouine, etc.)
Pour une réutilisation des rémanents plus esthétique, nous vous recommandons aussi la haie sèche.
En savoir plus sur les haies sèches.
Voici quelques idées pour valoriser le broyât de végétaux issu d'une coupe.
Épandage sur le lieu de coupe
Les végétaux concentrent, surtout à la bonne saison, une quantité importante de leur réserve nutritionnelle à l’extrémité de leur branches (dans les jeunes rameaux et les feuilles).
Broyer et évacuer sans cesse ces réserves détériorera peu à peu la richesse nutritionnelle du sol. Il est fortement souhaitable de laisser cette matière organique à sa source si l’on souhaite pérenniser un sol sans procéder à des amendements. Pour plus de détails, voyez supra : "Rémanents : quelle gestion?".
Épandage sur un lieu de culture : le BRF
Les premiers agriculteurs cultivaient dans les parcelles forestières après y avoir réalisé un abattis-brûlis afin de puiser la richesse nutritive de tels sols forestiers. Moins fertile d’année en année, la parcelle était alors abandonnée en jachère, phase durant laquelle elle reconstituerait ses éléments nutritifs.
La technique du BRF vise à reproduire un cycle naturel d’humification progressive du sol en apportant un broyât forestier riche (constitué de branches de moins de 7 cm diamètre) à un sol agricole gourmand. On parle de bois raméaux fragmentés.
Quelques précautions doivent être respectées.
Il convient de broyer les jeunes rameaux en longueur de 5 à 10 cm, d’épandre le BRF avant sa fermentation, dans l'idéal, juste après broyage, d’appliquer une couche de 3 à 10 cm éventuellement légèrement enfouie dans le sol.
Notez que la présence de résineux va ralentir la décomposition (il convient de ne pas dépasser une proportion de 20% de résineux). De même, la présence d’essences différentes va augmenter la vitesse de décomposition.
« L’épandage d’1m3 de BFR occasionne la formation de 75kg d’humus »
Le BFR contient ce que l’arbre a puisé dans le sol. Dès lors, le BFR issus d’arbres ayant poussé en sol riche sera de meilleures qualité nutritionnelle.
Attention toutefois, le broyât de végétaux a une teneur élevée en carbone. Il est préférable d'épandre le BFR en automne ou en hiver car il sera gourmand en azote lors de sa mise en place et concurrencera ainsi les végétaux à proximité (faim d'azote). En cas d'épandage en été ou au printemps, il est conseillé de le répandre "en paillage", sans incorporation et d'ajouter un apport de matière azotée.
F&B produit fréquemment du BRF au cours de travaux de coupe. Si cet intrant vous intéresse, nous vous invitons à nous manifester votre intérêt en suivant ce lien : BRF.
Compostage avant épandage
Le broyât de feuillus peut être intégré au compost de concert avec une matière azotée.
Coupé et broyé en période de dormance, le broyât de végétaux sera d’autant plus riche en carbone et pauvre en azote (rapport C/N de 60 à 120). À l'inverse, la teneur en azote du broyât d’été sera bien plus élevée du fait que l’azote se concentre dans les rameaux de l’année et les feuilles (le brout).
Dans l’idéal, le broyât sec peut être utilisé pour pailler la litière des animaux avant compostage, de sorte qu’elle se rapproche d’un rapport carbone / azote de 30.
Réalisation de parterres
La pose d’une couche de broyât épaisse en couverture de parterre facilitera grandement leur entretien en ralentissant le développement des adventices.
Réalisation de sentiers pédestres
Le broyât de résineux est préférable pour la réalisation de sentiers pédestres du fait qu’il se décompose plus lentement et qu’il a un effet herbicide plus important que le broyât de feuillus. De même, l'utilisation d'un broyât issu d'une seule essence va ralentir sa décomposition.
Paillage de litières
Le broyât de bois d’hiver issus d’un recépage ou d’un rabattage est appréciable pour pailler l’abri des animaux. Il conviendra d’obtenir un broyât le plus sec possible et à forte teneur en carbone. Il n’est donc pas souhaitable de pailler avec le broyât issu de jeunes rameaux d’été dont la teneur en humidité aura peu d’effet absorbant.
En principe, certains travaux nécessitent l'obtention d'un permis d'urbanisme, notamment :
- Le déboisement définitif, c’est à dire la suppression permanente d’un bois en empêchant la régénération naturelle ultérieure ;
- La suppression d’une haie de minimum 10 m constituée de plusieurs essences indigènes sauf si la suppression est inférieure à 2,5 m et qu’elle a pour objet la création d’un accès à une habitation ;
- L’abattage d’un ou plusieurs arbres d’une allée constituée d’au moins 10 arbres alignés haute tige et d’au moins 100 mètres de long, et dont au moins 4 arbres de cette allée sont entièrement visibles depuis un point de l’espace public ;
- L’abattage d’un arbre isolé à haute tige situé en zone d’espaces verts ;
- L’abattage, l’étêtage, la coupe des branches charpentière, la taille de plus du tiers ou la taille à l’épareuse, le recépage d’un arbre, arbuste ou haie remarquable ;
- L’abattage d’un arbre fruitier haute tige dont la circonférence mesurée à 1m50 est de minimum 1m et faisant partie d’un verger de minimum 15 arbres, pour autant qu’il s’agisse d’une variété « promue » par la Région Wallonne ;
- Le défrichage ou modification de la végétation d’une zone d’un bien classé, ou d’une zone comprenant une espèce végétale menacée (La liste recense près de 300 plantes).
Pour obtenir davantage de détails sur ces réglementations, voyez notamment :